Pour elle, certains résultats de celui-ci sont incompréhensibles. De plus, les recommandations de travaux ayant pour objectif de sortir le bien du statut de « passoire thermique » ne le permettent pas forcément. Elle mentionne également que le temps des décisions de copropriété et des projets de travaux à réaliser ne sont pas en accord avec celui exigé par la loi.
Le DPE dépend de la qualité des informations données parle propriétaire ou bien le syndic de copropriété au diagnostiqueur. Il y aurait en France entre 7 et 10 millions de passoires thermiques à rénover, plus que les 4,8 millions de logements énergivores originellement annoncés.
Pour Madame Garnier, les propriétaires et les locataires ont besoin d’informations précises concernant :
Aujourd’hui, la confusion règne pour des bailleurs et les occupants. S’y ajoutent les contraintes d’approvisionnement en matériaux et en produits techniques. Dû à la pénurie globale, tout le monde ne pourra pas réaliser des travaux dans les délais impartis. Entre autres, certains se verront dans l’obligation de vendre des biens interdits à la location et plus difficilement cessibles.
La question n°04769 a été posée au ministre délégué auprès du ministre de la transition écologique et de la cohésion des territoires, chargé des logements et de la ville.
Ce dernier n’a pas encore répondu, cependant ses arguments sont prévisibles :
Pour conclure, les échéances prévues par la loi Climat et Résilience ne seront pas revues. Malgré de nombreuses questions et critiques, le ministre du logement maintient ceci, avec le soutien de l’Agence nationale de l’habitat dans le Journal du Dimanche « La France peut réussir la rénovation énergétique de ses logements. ».
Néanmoins, la réelle difficulté est peut-être de rassembler tous les acteurs malgré les obstacles et la perte de confiance des ménages concernant le DPE.